Sur Terre, il n’y a plus d’humains: n’ont survécu que les insectes, et des montagnes de plastique. Sur l’île d’Hexapoda cohabitent le royaume des abeilles, l’empire des fourmis, le sultanat des scarabées, le marais des nuisibles, la cité des gendarmes et la fédération des grillons et des cigales. Ces insectes vénèrent cette matière sur laquelle ils vivent, lui vouant un culte dirigé par la grande prêtresse. Quand celle-ci doit désigner son successeur, elle meurt empoisonnée, n’ayant que le temps de transmettre un secret à Bug, son puceron-esclave. Accusé d’avoir versé lui-même le poison, et détenteur des derniers mots de la grande prêtresse, Bug est emprisonné et condamné à mort. Heureusement, une mante religieuse, aux moeurs un peu spéciales, s’évade avec lui, et l’emmènent dans les bas-fond d’Hexapoda…
Une fable écologique très originale, tant côté scénario que graphique, qui nous emmène dans un monde où les insectes parodient hélas les humains. Une belle surprise.
