Les éditions Casterman ont traversé un siècle d’histoire. Largement associé à sa figure de proue Tintin, Casterman a pourtant démarré dans l’impression (car l’entreprise avait aussi une activité d’imprimeur) et la diffusion de livres catholiques. Entre les deux guerres mondiales, la concurrence française, les évolutions technologiques et les aléas de la censure et de l’économie, la société n’a cessé de se remettre en question, de se moderniser et de finalement trouver son identité dans les livres destinés à la jeunesse (Martine) et surtout dans la bande dessinée. Après Hergé, la revue (À Suivre) fait entrer la maison Pratt, Tardi, Comès et Geluck, marquant un nouveau tournant.
De sa fondation à Tournai en 1776 jusqu’à son rachat en 1999, Casterman a été dirigé par la même dynastie familiale: une histoire passionnante, tournant évidemment autour de Tintin, mais pas que. Cet essai est issu d’une thèse portant sur l’histoire des éditions Casterman, thèse étayée par les riches archives de la maison. Pour tous les amateurs d’histoire et de bande dessinée.
